Mises en musique

On dénombre sept mises en musique de Michel d’Amboise publiées au XVIe siècle. Les cinq premières, dont aucune n’est attribuée à un compositeur, sont publiées dans des recueils Attaingnant d’abord en 1534 (4 pièces) puis en 1539 (1 pièce). Ces textes mis en musique sont extraits de rondeaux de Michel d’Amboise publiés dans les Epistres veneriennes en 1532. Les deux autres mises en musiques ont été publiées à Lyon en 1548 dans un recueil consacré au compositeur Dominique Phinot. Les vers concernés sont tirés du Secret d’Amours publié pour la première fois en 1542.

Vingt et huyt chansons musicales imprimées l’an mil cinq centz trente et troys au moys de Mars [...], Paris, Attaingnant, 1534/11

pages de titre recueils musicaux
  • Lieu : Paris
  • Libraire : Pierre Attaingnant
  • Date : Mars 1534 (n.s.)
  • Cote : München (Allemagne), Bayerische Staatsbibliothek, Mus.pr.40#Beibd.6.
  • Sans toy present je ne vaulx moins que morte

    Mise en musique du premier quinitil du rondeau "Sans toy present je ne vaulx moins que morte" que l’on trouve au f. 143 v° des Epistres veneriennes publiées pour la première fois en 1532. Une première version du rondeau se trouvait déjà au f. 87 r° des Complainctes publiées en 1530 mais avec un incipit légèrement différent, « Sans ta presence » devenant « Sans toy present ».

    Numérisations (f. iii v°) : [Superius], [Contratenor], [Tenor], [Bassus]

  • Pleust à Jesus que je feusse à la porte

    Mise en musique du second quinitil du rondeau précédent (f. 143 v° des Epistres veneriennes). Le texte a été réécrit entre les Complainctes et les Epistres veneriennes, le premier vers du second quintil « Pleusist à Dieu ... » devenant « Pleust à Jesus ... » ce qui confirme que la source des mises en musique est bien le recueil des Epistres veneriennes. Dans cette pièce, on note par ailleurs des variantes textuelles entre la version publiée par Michel d’Amboise et la version musicale.

    Numérisations (f. iiii r°) : [Superius], [Contratenor], [Tenor], [Bassus]

Vingt et huyt chansons musicalles à quatre parties [...] Mense Octobri 1534, Paris, Attaingnant, 1534/12

pages de titre recueils musicaux
  • Lieu : Paris
  • Libraire : Pierre Attaingnant
  • Date : Octobre 1534
  • Cote : München (Allemagne), Bayerische Staatsbibliothek, Mus.pr.31#Beibd.5.
  • Amour peult tout, soit plaisir ou tristesse

    Mise en musique du premier quinitil du rondeau de même incipit que l’on trouve au f. 141 v° des Epistres veneriennes publiées pour la première fois en 1532. Une première version du rondeau se trouvait déjà au f. 71 r° et v° des Complainctes publiées en 1530.

    Numérisations (f. ix v°) : [Superius], [Contratenor], [Tenor], [Bassus]

  • Amour ne peult en virile courage

    Mise en musique du premier quinitil du rondeau de même incipit que l’on trouve au f. 141 r° des Epistres veneriennes. Les deux rondeaux mis en musisues se répondent dans le recueil de Michel d’Amboise et se suivent dans le recueil musical, toutefois leur ordre a été inversé. Une première version du rondeau se trouvait déjà au f. 71 r° des Complainctes.

    Numérisations (f. x r°) : [Superius], [Contratenor], [Tenor], [Bassus]

Sixiesme livre contenant xxvii Chansons nouvelles à quatre parties, en deux volumes, Paris, Attaingnant, 1539/15

pages de titre recueils musicaux
  • Lieu : Paris
  • Libraire : Pierre Attaingnant
  • Date : 1539
  • Cote : München (Allemagne), Bayerische Staatsbibliothek, Mus.pr.44783-1/11
  • Le train d’aymer c’est ung parfaict deduyct

    Mise en musique du premier quinitil du rondeau de même incipit que l’on trouve au f. 141 r° des Epistres veneriennes publiées pour la première fois en 1532. Une première version du rondeau se trouvait déjà au f. 66 v° des Complainctes publiées en 1530. Dans la mise en musique le qunitil est réduit en quatrain (suppression du v.2). Le texte de la mise en musique est également imprimé dans La Fleur de Poesie françoyse publié par Alain Lotrian en 1542, 1543 et 1545.

    Numérisations Attaingnant (f. xiii v° et xiv r°) : [Superius], [Tenor], [Contratenor], [Bassus]

    Numérisations La Fleur de Poesie françoyse (f. F r°) : [Gallica (éd. 1542)], [Gallica (éd. 1543)], [Wien ÖNB (éd. 1545)]

Second livre contenant vingt et six chansons, nouvellement mises en musique par Domnique Phinot, Lyon, Beringen, 1548/P2019

pages de titre recueils musicaux
  • Lieu : Lyon
  • Libraires : Godefroy et Marcellin Beringen
  • Date : 1548
  • Cote : München (Allemagne), Bayerische Staatsbibliothek, Tresor Mus.Pr.4o.52/10
  • Ha mes amys, que je suis en grand peine

    Mise en musique d’un dizain, traduction française d’une pièce latine, que l’on trouve au f. Hiii r° du Secret d’Amours publié pour la première fois en 1542. Dans ce recueil, les deux pièces sont initulées « D’ung bergier qui veoit le loup entre ses moutons, ung prestre qui emmenoit sa femme ».

    Numérisations (f. xiiii r°) : [Superius], [Altus], [Tenor], [Basis]

  • En chascun lieu et devant et derriere

    Mise en musique de la quatrième strophe, un dizain, de la seconde lettre du Secret d’Amours. On trouve cette strophe aux f. Aiv V° et Av r° de l’édition de 1542.

    Numérisations (f. x r°) : [Superius], [Altus], [Tenor], [Basis]