Toute femme combien qu’elle soit belle est layde, si elle n’ayme.

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Toute femme combien qu’elle soit belle est layde :, si elle n’ayme.

MAdameMa dame aà qui dieu donne bonne vie
En se habillant se myroit quelq̄quelque iourjour,
Alors luy dist la verrine rauyeravye
4En sa beaulté. : « madameMadame ne t’ennuye
Si ieje te ditz., que la part de seioursejour
En tes drapeaulx :, est meilleure cent foys
Que celle lalà :, que maintenant ieje voys
8Que si tresfort penes aà faire belle. »
MadameMa dame lors (qui n’est iamaisjamais rebelle) :
« IeJe ne me myre aà ceste intention
Car ieje scaysçay bien que ij’ay parfaiction
12Et de beaultebeaulté de maintien et de grace »
f. 56 r°L’autre respond : « neNe prends si grande audace
Du prisement que ij’ay faict or de toy,
Car belle n’est soit de corps ou de face
16Celle qui n’a amours auecquesavecques soy. »