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Comparaison aà un grillon que faict vngung amoureulx son viurevivre.
Petit grillon qui chantes en vngung boys,
Trop plus que moy fortunefortuné ieje te voys,
Car la roseerosée vneune vie te donne
Et le pleurer ne cesse en ma personne ;
5Au temps d’esteesté le soleil ne te nuyt
Et en tout temps amours me brusle/, &et cuit ;
OuOù que tu veulx :, peulx tes pieds adresser
Et moy ieje suis en prison sans cesser.
Gentilz motez tu chantes/, et cellebres,
10Moy seullement sinon tristes funebres.
Du zephirin souuentsouvent te resiouisresjouis
Et moy sinon de chault vent ieje iouisjouis ;
Tu saine viz :, et moy blesseblessé : ; tu riche :,
Par pouretepovreté ieje suis tout mis en friche.
15Tant seullement sommes pareilz d’ung cas,
Qu’en te plaignãtplaignant mort de son dard te fiche,
En me plaignant aussi ieje foys trespas.