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VngUng amoureulx de s’amye
Ung ioʳjour chassoit ma dame &et ma maistresse
Quant Apolo en terre ses yeulx besse,
Et la voyant aller parmy le boys
4SuyureSuyvre les chiens :, et leurs haultains aboys,
De sa beaultebeaulté esbahisson prenant
Dist lors : « dontDont vient q̄que ma seur maintenant
A delaissedelaissé son terrouer parthenique
8Pour s’en venir en la terre gallicque ? »
Disant cecy :, il a tournetourné sa veue
DeuersDevers cinthusCinthus :, montaigne bien pourueuepourveue
De tous plaisirs :, et lalà il veoit sa seur :
12« Comment (dist il) et qui me fera seur
Si Latona ma mere non prophane
A engendreengendré deux : ou vneune dyaneDyane ?
f. 43 v°
IJ’en voy icy deux/, de pareille excellance,
16De quoy ieje prens assez d’ebahissance ;
Dire ne puis laquelle est ma parente,
Tant la faconfaçon de l’une est consonante
AuecquesAvecques l’autre » : ; aà cella respondit
20IunoJuno/, qui lors son propos entendit :
« Il est tout vray :, qu’elles sont tressemblables,
Fors en vngung cas/, car seullement les bestes
Ta seur meurtrist :, mais les hõmeshommes honnestes
28Ceste cy prent par ses moyens affables. »