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D’une princesse appelleeappellée Madelaigne
De quelque lieu Venus faisantfaisãt retour
Avec son train par Paris est passeepassée ;
Au palais vint :, s’assist sur vneune tour
5Pour reposer :, car elle estoit lasseelassée ;
Sa veue elle a encontre bas besseebessée
Pour regarder de leans les richesses,
Elle faict cas, aussi font les deesses
8De tant de biens :, qu’elle veoit lalà dedans,
Et mesmement des quatre presidens,
Des conseilliers :, et des bons aduocatzadvocatz ;
Durant qu’elle est aà regarder ses cas
12VngUng paintre voit qui portoit vneune ymaige
D’une princesse/, et de corps et visaige
Qui n’a au monde aà peine sa pareille ;
De sa beaultebeaulté Venus lors s’esmerueilleesmerveille,
16Ce que congnoist l’une de ces charites
Qui luy a dict. : « Si les membres inclites
Vïfz auoysavoys veu de celle au tableau painte,
f. 43 r°
Incontinent tu la diroys sans fainte
20Belle sur toute : et y fust bien Helaine. »
Du nom s’enquiert/, elle/, « C’est Magdaleine
Fille du roy trescrestien de France. »
Alors Venus qui honte ne souffre en ce
24Ceste parolle a soubdain en l’air mise :
« De son pourtrait quant la beaultebeaulté ij’aduiseadvise,
IeJe ne vouldroys contre elle debat prendre,
Encores que la cause en fust remise
28Au iugementjugement du pasteur Alexandre. »